#BILLET D’HUMEUR : LA SANTE, LE SUJET QUI PREOCCUPE LE PLUS ACTUELLEMENT LES FRANÇAIS

Pour mieux comprendre l’état d’esprit des Français et leur perception de l’avenir, Ipsos a mené pour le CESE (Conseil économique et Social) une enquête auprès de 1 001 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française métropolitaine et ultra-marine âgée de 18 ans et plus. Les résultats sont unanimes.

Ils placent cette année la santé des usagers et celle de leurs proches en tête de leurs préoccupations sur l’avenir (40% la citant parmi les 3 sujets dont ils se soucient le plus, +3 points en un an). Parallèlement l’observatoire 2023 de France ASSOS SANTE sur le droit des personnes malades disponible depuis le 24 octobre2024 confirme cette tendance au regard du record battu en terme de sollicitations de sa ligne sante infos droits avec près de 10500 demandes : du jamais vu, avec un focus sur l’accès aux soins pour toutes et tous, partout, un droit en péril.

Une parution qui tombe à point nommé, en plein débat du PLFSS et ses promesses d’économie au dépend des patients ce à quoi France Assos Santé entend bien défendre les positions comme en témoigne la tribune publiée le 11 octobre dernier.

Nous devons être plus que jamais des vigies pour que les droits des usagers soient respectés.

Afin que l’on mette les questions de santé au premier plan du processus de participation citoyenne, nous devons plus que jamais poursuivre nos réflexions amorcées depuis 2022 visant à consolider notre feuille de route élaborée dans une dynamique collective pour bâtir notre plan stratégique 2023- 2026.

Ceci se traduit aujourd’hui dans le développement de partenariats inédits avec la FHF, FHP et FEHAP à travers le déploiement de l’opération silhouette pour ensemble promouvoir la place et le rôle des représentants des usagers pour la défense des droits des usagers. La conférence de presse régionale prévue le 11 décembre prochain sera l’occasion d’affirmer ce positionnement et de valoriser par ailleurs les lieux d’expression que sont les espaces des usagers dont nous assurons le déploiement et l’accompagnement grâce au soutien financier renouvelé de l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Elle va aussi permettre de préparer au mieux et bien en amont le renouvellement des RU en CDU qui verront leur mandat se terminer en 2025.

Car la force bénévole nécessaire à l’exercice démocratique est primordiale mais fragile. C’est d’ailleurs l’un des points de vigilance sur lequel j’ai souhaité attirer l’attention de la nouvelle ministre de la Santé et de l’offre de soins Madame Genevieve Darrieussecq, lors dernier congrès FHF Occitanie et Nouvelle Aquitaine à Albi les 10 et 11 octobre.

 SOYONS TOUS UNIS POUR NOTRE SANTE : Ensemble relevons les enjeux de demain.

Nous venons de vivre tout récemment le 1er octobre notre dernier comité régional de cette mandature. Nous voilà d’ores et déjà engagé et en route vers notre dernière assemblée régionale ordinaire de notre délégation le 17 avril qui sera suivie par l’assemblée régionale élective le 18 avril 2025.

Cette année 2025 sera cruciale pour le mouvement associatif dans lequel nous sommes impliqués et poursuivre au nom de France Assos Santé, LA VOIX DES USAGERS, une présence sur l’ensemble des territoires de Nouvelle Aquitaine en proposant des actions concrètes et coordonnées, fort d’un réseau associatif renforcé, au nom d’une organisation de référence pour représenter les patients et les usagers du système de santé, défendre les droits et agir sur les lois.

C’est pourquoi, prenons rendez-vous ensemble autour du séminaire de travail inter associatif proposé le 29 novembre 2024 à Bordeaux pour tracer la route qui nous permettra collectivement de faire face aux défis et enjeux du système de santé de demain.

Bien cordialement et solidairement.
Patrick Charpentier

Président Régional France Assos Santé Nouvelle-Aquitaine

 

2 Comments

  • Alain Briand dit :

    Le problème du manque de médecins en zones sous-dotées en France est une réalité préoccupante. En premier lieu, cette situation découle de décisions prises il y a des années, notamment la régulation stricte de l’accès aux études de médecine. En limitant le nombre d’étudiants admis, on a entravé la capacité à former suffisamment de médecins pour répondre aux besoins croissants de la population. Aujourd’hui, les effets de cette politique se font cruellement ressentir, surtout dans les zones rurales ou éloignées, où les habitants peinent à trouver des soins de proximité.

    De plus, la profession médicale elle-même a évolué. Les médecins d’aujourd’hui, tout comme dans de nombreux autres métiers, aspirent à un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Ils ne souhaitent plus, comme auparavant, être disponibles à toute heure et sacrifier leur vie familiale. Ce désir est compréhensible, d’autant que le métier est exigeant et que la charge mentale est grande. Les nouvelles générations de médecins veulent donc exercer dans des conditions qui respectent leurs besoins de qualité de vie.

    Face à cette situation, diverses solutions ont été envisagées, notamment la proposition de contraindre les jeunes médecins à s’installer pendant trois ans dans les zones sous-dotées. Cependant, ce projet n’a jamais vraiment pris forme, et cela, en partie, à cause de la résistance des syndicats médicaux. Ces derniers craignent une remise en cause de la liberté d’installation, un principe très défendu dans la profession. Cette opposition des syndicats a influencé la politique, rendant toute tentative de contrainte difficile à appliquer.

    Il est clair que la France fait face à un dilemme : comment concilier les besoins des zones sous-dotées avec les aspirations légitimes des médecins ? Pour sortir de cette impasse, il est essentiel de trouver des solutions qui attirent naturellement les médecins vers ces régions, en offrant par exemple des conditions de travail attractives, un soutien logistique renforcé, et des perspectives de carrière stimulantes. Cela pourrait permettre, sans passer par des mesures coercitives, de répondre aux besoins des populations tout en respectant les aspirations des professionnels de santé.

  • Michel dit :

    Bien vu comme d’habitude 😊😊😊 mais le problème reste entier
    Comment la santé sort elle du champ politique des qu’on parle de citoyenneté ?
    Il y a un mystère parfait

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